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Plan
Méthodologie Analytique
Cumps Jean    TPAO 2001
Types d’analyses
Stratégie d’analyse
Poser le problème : que recherchez-vous ?
Une substance à analyser au sein d ’une matrice.
Evaluer le domaine de concentration.
Prise d’échantillon
Préparation des échantillons
Séparation de la fraction gênante de la matrice
Séparation de plusieurs substances pour ensuite faire l’analyse de l’une d’entre elles.
Les techniques de séparations reposent sur des techniques qui ne modifient pas les substances : précipitation, extraction,..
On aboutit ainsi aux échantillons de mesures.
Méthodes de mesure
Méthodes physiques : colorimétrie, spectrophotométrie, fluorimétrie, ..
Méthodes chimiques : complexométrie.
Les différentes méthodes aboutissent à un résultat de mesure
Résultats de mesure
Composition de l’échantillon
Présence et concentration d’un ou plusieurs éléments
Validation des appareillages
Examen critique des résultats : limite de détection et de quantification
Analyse des erreurs : validation des données
Présentation des résultats : tableau, graphique, paramètres statistiques
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Principes d’analyse
Repose sur des interactions comme par exemple entre l’échantillon et une lumière de longueur d’onde précise.
Aboutissent à des mesures interprétables
Ces principes sont décrits par les propriétés naturelles.
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Classification des méthodes d’analyse
Méthodes chimiques classiques : gravimétrie, volumétrie, titration.
Méthodes instrumentales modernes :
Méthodes optiques : principe d’analyse : l’absorption ou l’émission.
Méthodes chromotypographies : HPLC
Méthodes électron-analytiques
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Domaines d’analyse
Le facteur limitant pour le choix de la méthode d’analyse est la quantité d’échantillon et le domaine de concentration.
IUPAC en 1979 a défini 3 grandeurs fondamentales :
Le domaine de masse S
Le domaine de masse absolue Q
Le domaine de proportion P
Le domaine de masse S
Le domaine de masse de l’échantillon : S=mx+my ou x représente le composant ou l’analyte et y la matrice
Les quantités les plus utilisées vont du gramme (g) au microgramme (µg).
Pour la quantité d’échantillon, on parlera d ’échantillons macro, semi-micro, micro, sous-micro et ultramicroscopiques
En dehors du gramme, on utilise comme unité le millilitre (ml) ou la mole (M).
Domaine de masse absolue Q
La notion de domaine de masse absolue Q, correspond à la quantité de l'analyte x pour le dosage duquel on doit utiliser un procédé d'analyse.
La proportion C
 La proportion C est donnée par le quotient de la quantité de l'analyte x et de la somme mx+ la masse de la matrice my, c'est-à-dire la masse totale de l'échantillon.
En fonction de la proportion on distinguera :
Les analytes principaux de 100% à 10%
Les analytes secondaires : de 10 à 0.1%
Les traces : en dessous de 0.1% :
ppm : partie par million
ppb : partie par billion
ppt : partie par trillion
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Comparaison de méthodes d’analyses
Titrimétrie : 10-2 à 10-4 g/l
Potentiométrie : µg/l
Photométrie : 10-3 à 10-6g/l
Fluorimétrie : 10-6 à 10-9g/l
Chromatographie : 10-3 à 10-9 g/l
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Sources d’erreurs
Les caractéristiques de la qualité
Fidélité : étroitesse de l ’accord entre les mesures effectuées sur des prises multiples d ’un échantillon homogène.
Répétabilité : mesure de la fidélité lorsque les mesures sont faites par un même opérateur, un même instrument, selon une méthode unique et dans un délai court.
Reproductibilité : mesure de la fidélité sans restriction d ’opérateur, d ’instrument, de méthode ou de temps.
Les caractéristiques de la qualité (2)
Justesse : étroitesse de l ’accord entre une mesure ou la moyenne des mesures et la valeur conventionnellement vraie de l ’échantillon.
Sensibilité : rapport de la variation de la réponse instrumentale à la variation de la concentration.
Spécificité : mesure de l’analyte avec la garantie que le signal ne provient que de l’analyte
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Les caractéristiques de la qualité (3)
Linéarité : capacité à fournir des réponses proportionnelles à la concentration en analytes à doser
Limites de linéarité : limites expérimentales entre lesquelles un modèle d ’étalonnage linéaire peut être appliqué.
Limite de détection  : la plus petite concentration de l ’analyte pouvant être détectée avec un risque d ’erreur connu.
Les caractéristiques de la qualité (4)
Limite de quantification : la plus petite concentration de l ’analyte pouvant être quantifiée avec un risque d ’erreur connu.
Capacité de mesure : rapport entre la fidélité de la méthode et la dispersion des échantillons.
Robustesse : importance des effets observés lorsqu ’on applique de légères variations contrôlées.
Erreurs systématiques
Ce sont les erreurs les plus fréquentes
Il n’y a pas de produits chimiques absolument purs ou de récipients absolument propres..
Impuretés ajoutées, échantillon non homogènes, altération de l’échantillon, erreurs de pesée, de mesure, d’étalonnage,..
Ces impuretés introduites en aveugles peuvent fausser le résultat final.
Erreurs qui conduisent à une surestimation ou une sous-estimation des composants.
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Erreurs accidentelles
Elles interviennent sur la précision mais non sur la justesse d’un résultat.
On peut la réduire en répétant les expériences.
Comparaison erreur statistique et accidentelle
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Courbe de Laplace-Gauss
Influence de la moyenne
Courbe de Laplace-Gauss
Influence de l ’écart-type
Paramètres d’une loi normale
la moyenne (mean) : m
l’écart-type  (standard deviation) : s
le coefficient de variation ( coefficient of variation) : C.V. en %
Droite d’étalonnage
Le signal de la mesure est une fonction linéaire de la quantité à analyser.
La pente représente la sensibilité
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Erreurs sur les courbes de calibration
L’interférence due à la matrice
Etalon inapproprié
Interférences dues à la matrice
Peut être corrigé par la méthode de la quantité ajoutée :
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Limites de détection et de quantification
Courbe d’étalonnage non linéaire
Titration acide-base
Interprétation des analyses titrimétriques s’effectue à partir des courbes de titration
Importance de l’allure de la courbe pour la précision
Acide fort-base forte : pH 4-10
Acide faible –base forte : pH 7-10
Acide fort – base faible : autour de 7
Acide faible – base faible : pH 4-7
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Cinétique enzymatique
Equation de Michaelis-Menten
Méthodes d’analyse de spectroscopie moléculaire
Spectre électromagnétique
Ensemble continu des ondes électromagnétiques connues, classées dans l'ordre de leurs longueurs d'ondes, de leurs fréquences, de leurs énergies.
Paramètres
longueur d'onde l : unité de longueur (distance) qui sépare deux pics d'onde (exprimé en nm).
nombre d'onde s : nombre d'onde par unité de longueur, (exprimé généralement en cm-1),
fréquence n : nombre d'onde par seconde (exprimé en Hz).
                         où c la célérité est la vitesse de la
lumière.
Intensité
Io est l'intensité de la lumière incidente
Ir celle de la lumière réfléchie
Ia celle de la lumière absorbée,
It celle de la lumière transmise,
Io = Ir + Ia + It
Lois
Loi de Bouguer – Lambert : l'intensité de la lumière émergente I décroît exponentiellement lorsque l'épaisseur l du milieu absorbant augmente :
Loi de Beer:
où e est un coefficient d'absorption caractéristique de la substance appelé coefficient d'extinction, l est l'épaisseur de la cuve et c la concentration de la solution.
Lois (suite)
Loi de Beer-Lambert : loi fondamentale :
Si la concentration est exprimée en grammes par litre, e est appelé coefficient d'extinction spécifique.
Si la concentration est exprimée en moles par litre, e est appelé coefficient d'extinction molaire.
Termes
La densité optique D.O. ou D, encore appelée extinction, est le logarithme du rapport de l'intensité incidente à l'intensité transmise.
La transmission T est définie comme le rapport de l'intensité transmise à l'intensité incidente
Ecarts à la loi Beer-Lambert
Soit l'ionisation, soit de la dissociation, soit de l'association de solutés.
Lorsque le soluté forme des complexes, la composition de ces derniers dépendant de la concentration,
Lorsqu’il s'agit de solutions fluorescentes ou de suspensions.
Pour vérifier la loi, il faut une lumière monochromatique
Schéma d’un spectrophotomètre
Source lumineuse
Une lampe à décharge au deutérium utilisée dans le domaine de 190 à 400 nm
Une lampe à filament de tungstène pour la région allant de 350 à 800 nm.
Monochromateur
Cuve
Elle contient soit l'échantillon soit la référence. La longueur de la cuve est définie
Elle doit être transparente aux radiations d'étude.
Par exemple en UV, les cuves sont en quartz, elles ne peuvent être ni en verre ni en plastique.
Photomultiplicateur
Spectroscopie moléculaire
Absorption et émission de la lumière
Distribution des erreurs
Fluorimétrie
I.R.
R.M.N.
Le système chromatographique
INJECTION : assurer l'introduction correcte de l'échantillon dans le système
SÉPARATION : séparer les composants d'un mélange à l'intérieur d'une colonne
 DÉTECTION : détecter les composants lorsqu'ils sortent du système.
Classification
Selon la phase :
Adsorption
Partage
Echange d'ions...
Selon l’état de la phase mobile :
Liquide
Gaz
Selon type d'appareillage utilisé
chromatographie sur papier
chromatographie sur couche mince
chromatographie en phase liquide basse pression
chromatographie en phase liquide haute performance
chromatographie en phase gazeuse.
Les notions de temps
Temps mort tm : temps mis par un composé non retenu par la phase stationnaire de la colonne, pour parcourir le trajet entre l'entrée et la sortie de la colonne (temps passé dans la phase mobile).
Temps de début d’injection : t0
Les notions de temps (suite)
Temps de rétention tr : temps mis par les molécules d'un composé à analyser (soluté) pour parcourir le trajet entre l'entrée et la sortie de la colonne. C'est le temps total passé dans la colonne.
La surface d'un pic est fonction de la quantité de constituant dont il est la trace.
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Notion de concentration
En chromatographie, chaque composé présentant une certaine affinité pour la phase stationnaire Cs, passera tour à tour de la phase mobile (Cm)à la                      phase stationnaire et inversement.
Leur affinité est traduite par un coefficient dit de partage
Plateaux théoriques
on définit un plateau théorique comme étant une portion de colonne d'où les 2 phases sortent en équilibre thermodynamique entre elles.
Le nombre de plateaux théoriques Nth représente l'efficacité de la colonne pour chaque composé.
Résolution
2 constituants sortent à des temps proches, leurs pics risquent de se chevaucher. En optimisant les conditions analytiques, il est possible d'améliorer l'allure du chromatogramme.
Le paramètre de résolution R quantifie la qualité de cette séparation.
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