Echantillon prélevé :
en mars 1995,
en champ.
Description :
C’est une plante vivace de 20 à 40 cm, glabre,
à floraison remarquable. La tige est dressée, un peu aplatie,
à 2 angles. Les 2 à 4 feuilles sont assez larges et très
allongées, presque plates, arrondies au sommet, d’un vert un peu
bleuté. La fleur est grande, jaune, de forme caractéristique,
en tube divisé en 6 larges tépales entourant un long tube
intérieur ( couronne ), en entonnoir, large, surmonté par
une roue de dents étalées. La fleur est solitaire, elle fleurit
de mars à mai. Le fruit est une capsule à 3 angles. La partie
souterraine est un gros bulbe ovale enveloppé de tuniques membraneuses.
Localisation :
De nombreuses espèces sont cultivées comme
plante ornementales. La jonquille (Narcissus jonquilla) est parfois
subspontanée dans le midi et dans l’ouest.
Confusions possibles :
Avant la floraison, les feuilles et les bulbes peuvent
être confondus avec ceux de l’ail sauvage. On peut les différencier
par l’absence de l’odeur caractéristique.
Composition :
Les narcisses renferment de dangereux alcaloïdes
( narcissine, pseudolycorine, etc.) ainsi que des saponines. Le bulbe en
est particulièrement riche.
Toxicité :
Toutes ces plantes sont toxiques, en particulier le bulbe.
Bien qu’amers et âcres, ils ont parfois produit de graves empoisonnements
chez l’homme et chez le bétail. Ils provoquent des troubles digestifs,
nerveux et cardiaques. Le simple fait de sucer une tige suffirait à
déclencher des symptômes. Les fleurs sont également
à éviter.
Symptômes :
gastro-entérites, douleurs stomacales, colliques,
purgation drastique lors de l’ingestion de bulbes (confondus avec de l’ail
ou de l’oignon). Les alcaloïdes de Narcissus pseudo-narcissus provoque
des tremblements, une sensation de froid, d’engourdissement, voir même
une paralysie. Ils ont également une action cholinergique (ralentissement
du rythme cardiaque et baisse de la tension artérielle qui entraine
le plus souvent des évanouissements).