Echantillon prélevé :
en mars 1995,
en bois.
Description :
arbrisseau bien connu à tiges grimpantes de longueur
presque indéfinie, parfois plus de 50 m, remarquable par son feuillage.
La tige est couchée; rampante sur le sol des sous-bois, grimpante
sur les arbres, les murs, les rochers à l’aide de racines courtes
modifiées en crampons. Les feuilles sont alternes, à long
pétiole arrondi, coriace. Les feuilles des rameaux sans fleurs sont
divisées en 3-5 lobes triangulaires, d’un vert fonçé.
Les fleurs sont petites, d’un jaune verdâtre, réunies en ombelles
terminales globuleuses. Les tiges rampantes ne fleurissent presque jamais.
La floraison à lieu en septembre-ocotbre. Les fruits sont globuleux,
charnus, noirs, cerclés au sommet, et surmontés par les cinq
minuscules dents du calice.
Localisation :
haies, bois, murs, rochers, toute la France, toute l’Europe.
Confusions possibles :
aucune.
Composition :
le lierre renferme des saponosides (de l’hédérine
qui libére de l’hédéragine par hydrolyse) et de l’acide
hédérique, chlorogénique, formique et malique.
Toxicité :
les feuilles et les fruits sont dangereux. Deux à
trois baies suffisent à provoquer des troubles chez l’enfant. Des
quantités supérieures peuvent provoquer un coma risquant
d’aboutir à la mort. Appliquées sur la peau, les feuilles
irritent les personnes sensibles.
Symptômes :
vomissements , diarrhées, lésions banales
du tube digestif, excitation fébrile, congestion des méninges,
coma avec dépression respiratoire pouvant aboutir à la mort
par asphyxie.
Conduite à tenir :
Evacuation gastrique, lavages d’estomac. Comme contre-poisons,
on recommande des émétiques, du lait, des émolients
et des opiacées.
Propriétés médicinales :
Les feuilles sont excitantes, emménagogues, vaso-constrictrices
et antispasmodiques. Elles sont utilisées dans le traitement de
la coqueluche.