Echantillon prélevé :
en mai 1995,
en bord de chemin pour l'espèce sauvage.
Description :
Plante de 20 cm à 1 m vivace, remarquable par
son feuillage caractéristique et par ses fleurs. La tige est pubescente,
rameuse vers le haut. Les feuilles inférieures sont longuement pétiolées,
divisées en 3 folioles, elles même divisées en 3 foliolules.
Les feuilles supérieures sont sessiles. Les fleurs sont grandes,
bleues ou violettes, longuement pédonculées, caractéristiques
avec leurs 5 pétales terminés en éperons recourbés.
La floraison à lieu de mai à juillet. Le fruit est formé
de 5 follicules.
Localisation :
lisière de bois, près ombragés,
dans presque toute la France.
Confusions possibles :
aucune quand la plante est en fleur. Peu probable autrement
du fait du feuillage caractéristique.
Composition :
la plante contient un hétéroside, de l’émulsine
et divers substances. Il y a également des alcaloïdes dans
certaines espèces (l’aquilégine ?).
Toxicité :
les ancolies sont considérées comme dangereuses,
notamment leurs graines. Les alcaloïdes qu’elles contiennent se rapprochent
de l’aconitine mais leur toxicité est nettement moindre. Leur âcreté
extrême évite le plus souvent les empoisonnements.
Propriétés médicinales :
les ancolies sont diaphorétiques, antiscrorbutiques,
calmantes, tempérantes et antiputrides. On se servait des semences
pour favoriser la sécrétion urinaire. Le sirop de fleurs
d’ancolie calme la toux. La teinture alcoolique d’ancolie est utilisée
contre les céphalalgies hystériques, les crises de dyspnée
de la dysménorrhée. Les cataplasmes de feuilles soignent
furoncles, ulcères, plaies et scorbut.