Identification et étude phytochimique de plantes utilisées dans le traitement traditionnel de l’ulcère de Buruli au Bénin Yemoa A.L.(1,2), Gbenou J.D.(2), Johnson R.C.(3), Djego J.G.(4), Zinsou C.(5), Moudachirou M.(2), Quetin-Leclercq J.(6), Bigot A.(1), Portaels F.(*7) 1. UFR Pharmacie, Faculté des Sciences de la Santé (FSS), Université d’Abomey-Calavi (UAC), Bénin 2. Laboratoire de pharmacognosie et des huiles essentielles, FSS / UAC, Bénin 3. Programme National de Lutte contre l’Ulcère de Buruli, (PNLUB), Ministère de la Santé Publique, Cotonou, Bénin 4. Laboratoire d’Ecologie Appliquée (LEA), Faculté des Sciences Agronomiques (FSA), UAC, Bénin 5. Centre Sanitaire et Nutritionnel Gbemoten, Zagnanado, Bénin 6. Université Catholique de Louvain, Laboratoire de Pharmacognosie, Unité CHAM, Bruxelles, Belgique 7. Institut de Médecine Tropicale, Département Microbiologie Nationalestraat 155, B-2000 Antwerpen, Belgique Le traitement traditionnel de l’ulcère de Buruli (UB) au Bénin se fait principalement à base de plantes. L’enquête ethnobotanique menée auprès de 17 tradipraticiens dans la commune de Ouinhi (département du Zou) a répertorié 49 plantes différentes utilisées pour traiter cette maladie. Deux de ces plantes présentent un fort taux d’utilisation : Erythrophleum suaveolens (Guill. et Perr.) Brenan et Strophanthus hispidus DC. L’étude phytochimique de dix-sept de ces plantes révèle la présence de grands groupes chimiques dont de nombreux composés possèdent diverses propriétés notamment anti-oedémateuses, anti-inflammatoires, antibactériennes, antiseptiques, sédatives, analgésiques, anesthésiques, cicatrisantes qui pourraient intervenir dans le traitement de l’UB. Des recherches complémentaires sont nécessaires pour identifier, isoler et purifier les composés de ces groupes chimiques présents dans les plantes et étudier leur place relative dans le traitement de l’UB. Mots clés : Ulcère de Buruli - Tradipraticiens - Phytothérapie - Etude phytochimique